samedi 1 avril 2017

Formations






Voilà... c'est commencé !

La fin de semaine passée, j'ai donné le premier atelier ouvert à tous d'harmonisation des chakras. Merveilleux moments d'union entre des participants ouverts, engagés face à eux-mêmes dans le rire et le travail corporel en toute conscience. 

Je vais le redonner à l'automne. Les personnes intéressées à suivre les 4 jours de formation en channeling les 19-20-21-22 mai pourront donc reprendre cet atelier qui devait être un préalable pour cette formation. Il reste quelques places pour les 4 jours en mai et quelques places pour l'intensif résidentiel du 27 avril au 4 mai.

Plus d'informations en m'écrivant à taralou@videotron.ca

mercredi 8 mars 2017

L'amour, ce mal-aimé





Il est possible de trouver des miliers et des miliers de pages écrites sur l'amour. Ces pages sont remplies de définitions de l'amour, d'exhortations à l'amour, de techniques pour apprendre à s'aimer soi-même et à être aimé des autres. On peut apprendre les comment de l'amour d'une façon livresque: comment l'engranger, comment en susciter, comment calculer l'amour de l'autre, comment réfuter l'amour jugé délinquant ou défaillant. À travers le marchandage d'amour, sa liberté, sa gratuité sont reniées, l'amour est bafoué plutôt que d'être aimé.

L'amour est acheté, vendu, manipulé, abusé, comptabilisé, il sert d'excuses, il sert de fourre-tout, il sert de monnaie d'échanges. Derrière son visage labouré de faussetés se cachent des besoins égoïstes, de l'attachement qui sape la liberté intérieure, de l'autorité masquée, une recherche de contrôle de l'autre pour apaiser la peur de se vivre soi-même. "Tu ne m'aimes pas assez... si tu m'aimais, tu ferais ceci et pas cela... oui, mais moi, je t'aime plus que toi ... je t'aime tellement,  je ne veux pas que tu me quittes... je t'aimerais plus et mieux si, si, si... je l'aimais mais je ne l'aime plus... j'aime cette pesonne mais pas du tout celle-là." La liste s'étire à l'infini...
L'amour est mal aimé. 

Il n'y a rien d'autre à faire que de revenir au centre de soi pour le toucher d'une main rédemptrice.  Il se trouve là, au beau milieu de soi, tissant vaillamment la trame même de notre existence. Il se trouve là, chez chacun, mais il est enchaîné derrière toutes ces barrièress que nous avons construites autour de notre sensibilité, de notre coeur. Nous n'avons pas à le créer ni à le chercher, ni à l'apprendre par coeur, ni à le pratiquer, seulement à le libérer...


lundi 27 février 2017

Formations en médiumnité, printemps 2017




Il reste quelques places pour l'intensif de mai 2017.

Bienvenue aux Européens !

Il reste aussi quelqeus places pour l'atelier des 25-26 mars 2017... Cet atelier propose un travail  d'harmonisation  de l'énergie subtile. 

Plus d'infos: www.carolinecoulombe.com

jeudi 2 février 2017

Changer, c'est impossible !


Il y a plusieurs années, j’ai connu une femme qui avait toujours les cheveux bien coiffés, bien sagement ordonnés. Elle se faisait un “ brushing” tous les jours sur des cheveux mi-longs, les étirant longuement, je suppose, pour enlever toute boucle indisciplinée. Un jour, elle est arrivée avec une tête toute bouclée, une coiffure rebelle et… magnifique !
Je lui ai dit:” Tiens, tu as changé tes cheveux !” Je pensais qu’elle s’était fait donner une permanente, c’était il y a longtemps ! Elle m’a répondu: “Non, non, c’est avant que je changeais mes cheveux, ça c’est ma tête au naturel.”
Je m’en souviens encore. Cette leçon m’avait frappée de plein fouet : on ne change pas, on arrête simplement de se changer.
Le “JE suis” créé à notre naissance se manifeste avec plus de force à mesure que le temps nous recrée constamment, tablant sur nos expériences de vie, nos blessures, nos limites, nos bons coups et nos bonheurs. Le passé est immuable, impossible de l’échanger et d’être remboursé comme la chemise trop petite achetée hier ! Il est immuable mais le regard que l’on pose sur notre vie peut être transformé. Par un regard plus amoureux de nous-même, notre essence s’affirme et se solidifie. La volonté de se changer se fait moins séduisante et le retour chez soi commence à nous captiver.
Dans la création quotidienne du moi s’entremêlent toutes sortes de personnalités, de rôles joués par l’ego dans une tentative de survie mais aussi de construction de soi. Des façons d’être sont empruntées, essayées, adoptées à demi, rejetées ou conservées en entier. Souvent, trop souvent même si elles ne passent pas le test, elles s’intègrent à notre moi malgré l’impitoyable carnage qu’elles opèrent sur notre authenticité.  Jusqu’à ce que notre bouclier vivant construit à même nos erreurs, nos résistances et nos guerres intestines, se lézarde pour laisser passer un fil de lumière, comme dirait Cohen. On arrête de se changer. On rentre chez soi, au coeur de notre être, là où les rôles  jadis nécessaires nous apparaissent désormais superflus, désuets.
Ce sont ces rôles qui nous changent, nous éloignant de l’essence même de notre humanité. Ne plus vouloir se changer mais simplement désirer rentrer chez soi est le premier pas vers la satisfaction  et le bonheur d’exister.
Et puis, que dire de vouloir changer les autres ?!!!!!

lundi 30 janvier 2017

Sérieusement, qui suis-je ?



 
Cette année, je vais avoir 68 ans ! C’est vraiment étrange. Quand je ferme les yeux, j’ai tous les âges à la fois mais ils tendent à être plutôt ceux d’une jeune femme. Les chiffres qu’on voudraient anodins sont tout de même chargés d’une grande énergie, ils parlent d’une voix forte et racontent une certaine réalité mais ne disent pas toujours l’exacte vérité. 68 ans, 30 ans, 40, 50, tout à la fois, c’est ça mon exacte vérité. Je suis changeante, jeune et sage, encore inexpérimentée et toujours savante de moi-même. Je suis une jeune femme qui approche les 70 ans. Je me souviens que je disais de mes enfants qu’elles n’avaient pas le même âge chaque jour. Un jour, 7 ans, un jour, 16 ans et un jour, 60 ans de sagesse. C’est la vie qui s’alchimise avec le temps, les jours et les années, eux, ils passent et se ressemblent.
Je suis née dans un village des Cantons de l’Est, au Québec, la province francophone du Canada. À l’époque, c’était une province très catholique aussi. La maison de ma famille se tenait à l’ombre de l’église, timide et refermée sur elle-même. Nous étions marginaux de par l’âge de mon père (il avait 63 ans quand je suis née) et l’étrangeté de ma mère. Première féministe que j’ai connue, elle semblait étrange aux yeux réactionnaires des bien-pensants du village. Venant de la ville de Québec, elle était l’étrangère qui ne s’était pas adaptée aux moeurs de ce patelin ultra-conservateur. Grâce à elle, j’ai appris jeune à rêver plus grand que le quotidien limité, plus loin que les règles établies.
C’était un temps où les enfants étaient libres d’aller et venir à leur guise dans le village. J’ai grandi dehors et la nature omniprésente dans mon enfance est le plus beau cadeau que la vie m’ait offert. L’amour de la nature fait partie de mon identité.
Je vis depuis 47 ans à Montréal. Plus précisément à Outremont. Pour moi, c’est la plus belle partie de la ville de Montréal parce que la nature y est magnifique.
Mon conjoint de 35 ans est un américain de Californie. J’ai donc élevé mes deux filles en français et en anglais. Quand j’ai publié mon premier livre, PRÉSENCE, la voie de la lumière, il m’a semblé tout naturel de le faire traduire. Les deux livres sont maintenant disponibles dans les deux langues. Mes petits-enfants, une petite-fille et un petit-fils, seront aussi bilingues. Le bilinguisme, plus qu’une simple habileté, plus qu’une ouverture sur le monde, fait aussi partie de mon identité.
Avant de faire exclusivement de la canalisation, j’ai été sexologue et psychothérapeute, détenant une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal. Avant, pendant et après mes études universitaires, plusieurs formations hors-murs m’ont appris, semble-t-il, plus que ces études dites scientifiques. J’ai appris et pratiqué la massothérapie et l’Approche globale du corps, une forme d’antigymnastique. J’ai fait une formation en psychosynthèse et me suis intéressée de près à la psychologie jungienne. Plus récemment, j’ai achevé une formation en soins énergétiques égypto-esséniens. C’est donc dire que le corps est constamment au centre de mes intérêts. C’est pour cette raison que j’enseigne le channeling à partir d’un corps présent, investi, aimé.
Est-ce que toutes ces activités et façons d’être présentes et passées déterminent qui je suis ? Pas vraiment. La question “Qui suis-je?” demeure en suspens. Quelle est l’essence de mon identité, quel est le tout que forme les différentes parties  de ma vie et où en est le centre ? Je pense qu’il faut chercher ailleurs que dans les parcelles qui composent une vie, il faut chercher vers l’intérieur pour découvrir tous les visages de son âme. Je cherche encore qui je suis parce que mon monde intérieur est si vaste !
Et vous, commencez-vous à savoir qui vous êtes ?

Qui suis-je ?


Avant d’être une thérapeute, un canal, une amie, une mère, une épouse, je suis une personne, à part entière espérons-le. Avant d’être une personne, je suis… Je suis ce JE qui est … Je suis encore et toujours. Cette réalité existentielle s’inscrit en continuité dans toutes les expressions de ma vie quotidienne, de ma vie de travail et d’amour. Je suis ta mère, ton amie, ton épouse, je suis une travailleuse vaillante et appliquée. Mais, serais-je moins une travailleuse si j’étais moins appliquée? Je suis fâchée, je suis perdue, je suis heureuse, je suis femme et je suis en train de faire l’amour, je suis celle qui t’aime et qui n’aime pas les huîtres crues. Mais, suis-je moins femme quand je suis malade ou que tu n’es pas là ? Je suis celle qui déteste les départs, celle qui adore lire, écrire et rire, le visage abandonné à la chaleur de ses mains. Je suis la petite fille qui voit la vie à l'infini à travers un vitrail coloré. Je suis vivante, je suis pleine de souvenirs pleins d’amour et aussi de douleur, je suis riche de toute une vie, ma vie à moi. Je suis sensible, sensuelle et belle. Non, pas belle ? Mais oui voyons, la beauté est subjective, comme la créativité. Au revers de mon œil, ma beauté se déploie de l’intérieur. Je ne suis pas celle que tu juges froidement, objectivement imparfaite et à réparer, à rajeunir.  Je suis celle que Je perçois à travers le tissu frémissant de mon propre cœur. Et si mon cœur est ouvert, si mon cœur est mon sujet d’amour et un sujet aimant parce qu’aimé, alors je te le dis, je suis belle dans mon coeur… subjectivement.
            Que c’est bon d’écrire au Je plutôt qu’au nous comme dans le temps des devoirs universitaires.  C’est bizarre, cette tendance à vouloir absolument cliver le moi du nous, le cœur de la tête, la compassion de l’écoute en relation d’aide. J’aime les mots intimes, mes mots à moi, les mots pleins de moi … je divague, mais j’aime cet exercice subjectif. Dans un texte, aussi court fut-il, qui tente de répondre à la question : «  Qui suis-je? », comment faire autrement que de me dire au Je ? J’ai bien failli mourir étouffée dans les mots scientifiques, objectifs de mes études et les mots froids qui envahissent encore mes lectures. Les mots des autres répertoriés, empruntés, cités. Des mots qui ne m’appartenaient pas, des mots secs, dévitalisés que je faisais miens, à peine. La peine que j’ai eue à taire mes mots m’a rendue subjectivement muette. C’était le temps du silence. Mes consultants en thérapie ont eu besoin du Je qui écoute et qui parle, ils ont encore besoin de moi en channeling, entière et animée, inspirée par une Vivration aimante et élevée.
            Je suis celle qui est. Et c’est celle-là qui s’est assise chaque jour de travail psychothérapeutique, pendant des années,  en face de clients, neufs au bonheur et en train de devenir eux-mêmes ou souffrants, encore souffrants avant d’en finir avec leur passé, leurs misères au présent et leur douleur. Des clients en mouvement que j’invitais tout doucement, en étant moi-même moi, que j’invitais à devenir leur moi, « à la fois souverain et sujet de leur monde intérieur. » J’affirme que je pouvais être moi et thérapeute tout à la fois. Que je pouvais parler au Je et être guérissante dans mon essence, pas juste dans mon savoir, dans mon expertise, dans mon faire. Si j’osais, et j’ose, je dirais que c’est ainsi et seulement ainsi que je devenais une aidante attentive et qui poussait en avant la vie en entier, pas juste quelques uns de ses morceaux.
Encore aujourd’hui, dans mon travail de channeling, je suis multidimensionnelle, je porte en moi le temps de mes souffrances et de mes joies, l’épaisseur de ma vie et celle de mon sang, la longueur de mes larmes et de mes rires, celle de mes attentes et de mes désirs, la justesse de mes aspirations spirituelles. C’est cela que j’ai à offrir aux personnes à qui J’offre des messages lumineux. Ma totalité…pour interpeller et faciliter la leur.
            Je suis subjective parce que je suis totale, je suis une, indivisée et multiple, simplifiée et complexe, rationnelle et émotive, savante et sensible, passée et présente, humaine et divine. C’est non seulement inévitable,  c’est  souhaitable...

lundi 16 janvier 2017

Formation







L'intensif dans les Laurentides, à l'Autre Versant, est une belle occasion de se reposer et de retrouver  dans son monde intérieur la joie et la tranquilité.

Les fins de semaine à Montréal permettront aussi, même si d'une autre façon, de se distancier de la vie trépidante de la ville.

Pour plus d'informations: www.carolinecoulombe.com