Longtemps, j’ai cru que je devais
chercher à m’enraciner toujours davantage en prolongeant mes racines vers ou
dans la terre. J’ai beaucoup
marché dans ma vie, parfois avec conscience, parfois bien distraite. Quitter
mes pieds, monter dans ma tête, détourner mon attention de la nature
environnante, ce sont des pratiques que je maîtrise très bien. J’ai marché avec
plus ou moins de conscience jusqu’au jour où j’ai compris que, si je me gardais
dans un état réceptif, c’est la terre qui allait faire tout le travail. C’est
elle qui peut me nourrir pour peu que je l’accueille. Ce n’est pas à moi à
chercher à en faire tant et tant. Avec le temps, je me suis laissée pénétrée de
la certitude et de la sensation réellement bienfaisante d’être nourrie,
supportée, protégée par la terre et par tout ce qu’elle porte de beauté,
d’êtres vivants et d’amour.
Chère Caroline, je me permets de publier sur mon blog ce si touchant témoignage. J'espère que je n'outrepasse ps certaines limites. C'est beau! Gi
RépondreEffacerMerci Gisèle, je suis très heureuse que tu aies posté mon message sur ton blog. J'aime bien cette photo de nous !
EffacerGrace a mon amie Gisèle, j'ai découvert votre blog... et me voila membre!
RépondreEffacerBienvenue sur mon blog. Bonne lecture!
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