
Un tout petit exercice me permet de profiter au maximum de mes promenades dans la nature ou dans les rues et les parcs de la ville: sourire. Quand je me suis mise à marcher plusieurs heures par semaine, je m’efforçais de sourire, à
personne et à propos de rien, ce n’était pas facile. L’effort donne aux
sourires un air un brin attristé.
J’ai alors décidé de sourire davantage aux personnes rencontrées,
j’avais besoin d’un support extérieur. J’ai observé bien des surprises sur bien
des visages. Quelques fois cependant, j’ai reçu une réponse franche et directe,
reconnaissante. Les gens sont si seuls, ils parviennent parfois à apprécier les
contacts, même avec des étrangers. Puis, je suis arrivée à sourire aux arbres,
à la nature, à la vie, avec gratitude, même les jours maussades. Sourire même
devant l’affairement des citadins, devant leur empressement, leur absence.
Finalement, j’ai pu sourire « dans le vide, » sans objet, sans
pensée tout aussi bien qu'aux personnes rencontrées avec une pensée de bonté : " Je te vois et j'aime qui je vois."
Bonnes marches d'automne!
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