lundi 21 mai 2012

Appartenance



Il y a, en notre monde intérieur, une plage sensible abritant et définissant notre sentiment  d’appartenance à l’humanité.
Le  sentiment d’être chez soi, d’avoir une place bien définie, bien sienne nous vient de notre famille, de nos liens familiaux, de la solidité de ceux-ci.  Le reflet corporel de ce sentiment se retrouve dans l’aisance que nous avons à vivre dans notre corps en général.
La santé de notre enfant intérieur, développée dans notre passé, par l’accueil, l’acceptation de notre famille d’origine, a pour résultat de nous faire comprendre que « tout est un ».  Que nous appartenons à une grande famille, incluant notre famille et toutes les communautés qui forment l’humanité.  Nous ne sommes pas seuls, nos actions ont un impact sur le reste de la vie humaine et les actions de l’humanité nous influencent et changent notre vie.  Non seulement sommes-nous vivants mais nous sommes vivants dans un tout.
On peut s’interroger sur la santé de notre enfant intérieur en examinant notre façon d’être dans un groupe quelconque: Nous sentons-nous en sécurité au sein d’un groupe? Sommes-nous confortables dans notre famille immédiate, dans une famille élargie, dans notre communauté culturelle  ou dans notre province, dans notre pays?
Notre sentiment d’appartenance à un groupe donné ou à l’humanité entière nous incite à développer un code d’honneur et à s’y tenir.  Nous avons à vivre de manière responsable en tant que membre de la tribu humaine, à traiter les autres comme nous aimerions être traités, et à respecter toute forme de vie sur terre.  Quand nous honorons nos liens familiaux, ou nos liens tribaux, nous honorons nos propres vies.  Et c’est ainsi que se déploie notre cheminement en tant qu’individu en voie de maturation, à la recherche d’un sentiment profond d’intégration à l’humanité.  Notre code d’honneur est lié au respect d’un ensemble de règles d’éthique professionnel et aussi aux valeurs selon lesquelles nous vivons notre vie personnelle.  Ce code reflète l’ordre et la cohérence recherchées par toute société organisée autour du bien-être de ses membres.
Le terme tribu dépasse largement la notion de famille.  Il renvoie à l’archétype (modèle idéal et universellement reconnu) de l’appartenance : l’identité collective, la force, la volonté, les actions et les croyances d’un groupe donné.  Les croyances traditionnelles héritées de notre famille d’origine constituent le fondement de notre identité et affermissent notre place au sein d’une collectivité distincte.
Et vient un temps où on doit s'opposer aux valeurs de la tribu pour affirmer notre propre identité, pour faire valoir les différences intrinsèques de chacun mais aussi pour faire avancer toute la communauté. C'est ainsi que l'humanité a évolué. Toujours des visionnaires ont mis de l'avant des idées nouvelles, toujours ils ont rencontré la peur de la collectivité face aux changements. Mais, de grands changements sociaux sont survenus pour le bien de tous malgré la résistance des bien-pensants.

La vie est dynamique et refuse l'inertie...

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