"J'aime cette phrase tirée d'une lettre qu'un homme avait envoyée à sa femme au moment de partir pour la guerre civile américaine: si je ne reviens pas physiquement, lui écrit-il, n'oublie pas que chaque fois que tu sentiras la brise sur ton visage, ce sera moi qui serai revenu t'embrasser. Cette intuition, j'aimerais la partager avec ma femme et mes enfants. Qu'au moment où ils sentiront la caresse du vent sur leur visage, ils se diront: Tiens, c'est papa qui vient m'embrasser." (David Servan-Schreider, On peut se dire au revoir plusieurs fois, Paris, Éditions Robert Laffont, 2011, page 156)
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