Le pardon est un beau et bon concept mais il est bien galvaudé...
Je ne suis pas contre le pardon, bien au contraire, mais je pense qu'il faut accorder beaucoup de temps à une saine et salutaire réflexion avant de s'apaiser par-le-don d'un amour sincère à soi-même et à l'autre.
Portons d'abord notre regard vers l’intérieur dans
le but de cerner nos blessures affectives ou morales, dans le but de bien les identifier et peut-être de constater, par une introspection judicieuse, que notre perception n'est pas si impartiale vis-àvis de notre soi-disant bourreau.
Revenons vers nous-même par la suite et demandons-nous si ces blessures dominent notre vie.
"Est-ce que je les cultive parce que je ne peux imaginer en être libéré" Est-ce que la guérison m’effraie ?
Prenons responsabilité pour le passé, lointain ou récent, et acceptons de tourner la page. Est-il plus
difficile de consentir à
abandonner le pouvoir qu’octroie une blessure que de se libérer du souvenir de
l’expérience douloureuse?
Auparavant, prenons le temps d'identifier les bienfaits, les richesses apportés par
nos blessures. Chaque épreuve contient des trésors incommensurables. Pardonner trop vite nous ne laisse pas le temps de les estimer.
Finalement, pardonnons. Le pardon est un
acte de conscience complexe par lequel on s’affranchit du besoin de vengeance
que l’on a éprouvé et du sentiment d’être une victime. On ne s’affranchit pas
d’une blessure.
Il faut vouloir
retrouver toute notre énergie. La
racheter par-un-don d'amour alors qu’on l’avait vendue à notre passé, à nos insastisfactions, à
des vibrations plus basses.
C,est bon tout ça! et pertinant pour moi! Merci!
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