Hier soir, j'ai regardé le film "Une dangereuse méthode." Je n'ai pas beaucoup aimé. Peut-être quelque chose m'a-t-il échappé mais il me semble que Jung et Freud y sont dépeints d'une façon assez simpliste. Ce sont pourtant deux êtres qui avaient de l'ampleur. Jung, principalement, possédait une personnalité des plus complexes et des plus riches.
Cependant, le film m'amène dans toutes sortes de questionnements sur le transfert et le contre-transfert. Cela, je l'apprécie Il m'apparaît qu'à certains moments dans ma relation avec Dieu, j'ai déplacé mon pouvoir personnel sur... Lui! N'est-ce pas d'ailleurs ce que les religions nous incitent à vivre? Comnbien de temps me faudra-t-il encore pour déraciner ces manières d'être désuètes, imposées par le catholicisme de mon enfance ? Combien de fois aurai-je encore à remettre sur ma table de travail cet effort à me recentrer en moi-même? L'autre, le parent, l'enseignant, le soignant, l'amoureux, le divin, c'est en moi que je continue vaillamment à bâtir un accueil pour leur retour définitif. J'ai trop souffert de me donner à l'autre, y compris à Dieu, de me méprendre sur le chemin à parcourir, sur mon lieu d'existence... L'autre attendu, espéré, c'est moi, c'était moi tout au long de ma vie et je ne le savais pas. Je me suis trop souvent trompée de direction. Je cherchais au dehors, mon regard se tourne maintenant vers l'intérieur...
"Ma vie est l'histoire d'un inconscient qui a accompli sa propre réalisation." (Carl G. Jung)
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