S'affirmer non pas contre les autres mais pour soi-même.
L’enfant intérieur cherche
à s’installer dans la conscience collective à partir de relations saines avec
les membres de sa famille d’origine.
L’adolescent intérieur
établit un lien avec un autre, un proche sur qui projeter sa propre image pour se reconnaître. Il présage de
l’amant intérieur ou intériorisé et de la santé émotionnelle de sa future famille.
Le jeune adulte intérieur
est plus conscient de lui-même. Il
a commencé à comprendre qui il est et est prêt à aller plus en profondeur dans
la connaissance de soi. Pour se
faire, il donne de l’expansion à ses activités sociales et surtout
professionnelles. Il prend
conscience de son pouvoir et a donc une chance de le saisir et de commencer à
se servir de ce pouvoir à bon escient dans le monde matériel. Il commence à
mieux se cerner en tant que sujet, condition essentielle de son
accomplissement personnel dans le monde.
Comme s’il s’était tenu
debout solide, puis qu’il avait pris conscience qu’un mouvement est possible et
que finalement, il s’était mis en marche. Pour une marche à l’endroit.
Donc, passage de l’enfance
à l’âge adulte. Une porte
importante est franchie dans la vingtaine. Où était-ce bien dans la vingtaine
pour vous? Nous vivons tous à un moment ou un autre une expérience qui
contribuera à révéler les forces et les faiblesses qui nous sont propres en
tant qu’individus, et qui existent en-dehors de l’influence de nos aînés :
une première grossesse, une peine d’amour, une maladie grave, un burn-out, une grève qui se prolonge dans laquelle on est complètement impliqué. De telles expériences peuvent être
initiatrices Accéder à la
conscience de soi-même fait partie d’une expérience d’initiation ou d’un rite
de passage. C’est commencer à retrouver quel sens a notre vie. Sinon, vide. Il
faut accepter la responsabilité de vivre selon les caractéristiques qui nous
définissent et, puisqu’il n’y a pas dans notre culture de rites de passage
organisés, il faut saisir les épreuves ou les événements importants pour passer
d’une étape à une autre. Cela peut se faire d’un bond ou petit pas par petit
pas. L’avantage d’un rite d’initiation organisé, c’est que la tribu
reconnaît qui l’individu devient. En Occident, cette reconnaissance est souvent
manquante. Aussi, faut-il se connaître et s’accepter profondément soi-même.
Notre vécu historique
(dans cette vie et dans les vies passées) émerge et peut circuler librement à
travers notre être de chair et à travers l’œuvre de notre vie, la mise en place
de ce que seront nos expériences.
Nos premières réussites
sociales, amoureuses ou professionnelles développent notre amour-propre, sentiment que l’on a de notre propre
valeur. L’amour-propre, ou
l’estime de soi, se réfléchit dans notre vie aussi sûrement que dans un
miroir. Nos accomplissements nous
amènent à nous témoigner du respect, à nous honorer nous-mêmes. C’est la leçon principale de nos années de jeunesse.
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