vendredi 30 mars 2012

Une définition du sacré...

J'avais d'abord donné comme titre à ce message : Le sacré, ma définition... Mais, je ne peux pas offrir ma définition du sacré, je ne la connais pas vraiment. Oh! j'ai bien une idée. Plus je cherche cependant, et j'ai beaucoup cherché depuis ce matin et dans les quelques dernières dizaines d'années, moins je sais...

Il y a beaucoup de belles choses écrites sur le sacré, des mots qui tentent de saisir et de transmettre l'indéfini, l'indéfinissable. Les dictionnaires nous renvoient au religieux presqu'exclusivement. Ce qui est des plus surprenants quand on a bien compris jusqu'à quel point le religieux fait outrage au sacré. Il n'y a rien qui dépouille autant le sacré de son essence qu'un rite religieux d'une dénomination donnée.

Pour connaître le sacré, pour co-naître grâce au sacré, j'ai plutôt besoin de m'en remettre au quotidien, au corps, à la nature, à la musique, à l'art, à une certaine sexualité, au visage et au rire d'un enfant. À leur beauté. J'ai besoin de pénétrer cette beauté, de m'en pénétrer. Le sacré, je pense, reconduit à un état intérieur expansif et serein. Je ne crois pas qu'il y ait des "choses" ou des "personnes" plus sacrées que d'autres. Je crois que chaque chose et chaque personne, ayant la capacité de nous reconduire à nous-mêmes et d'illuminer d'une joie profonde ce lieu intime qu'elles nous permettent d'investir, sont sacrées.  Elles le sont pour nous. Le sens sacré d'une chose qui nous embrase et nous ouvre peut complètement échapper au voisin. Plusieurs voisins d'Amérique ne se retrouvent pas au coeur du sens d'une chose avec un état de conscience élevée. 

Y a-t-il des choses absolument sacrées, in-profanables ? Ma réflexion se poursuit...

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