Les
paysages intérieurs eux ne sont jamais finis, ils sont en constante
métamorphose. Je m'attarde pendant quelques jours à observer le
casse-tête que je viens de terminer. Puis, quelques jours plus tard,
comme les dessins dans le sable des moines tibétains, je le défais et
j'en recommence un autre. Ainsi va ma vie... toujours à renouveler, pièce à pièce, neuve à chaque matin !
Une porte ouverte sur l'infini... www.formationenmediumnite.com
mardi 5 juillet 2016
Ma vie comme un grand casse-tête
Je
fais des casse-tête ce temps-ci. J'en ai même rêvé la nuit dernière !
J'ai toujours besoin de faire quelque chose avec mes mains. Pendant
quelques temps, je tricotais. Maille par maille, dans un état de
dilettante, je construisais un châle pour une amie ou un foulard pour
mon petit-fils ou pour mon beau-fils. Depuis l'été passé, je reconstruis
des images. Cet exercice m'apaise et m'amène ailleurs que dans ma tête.
Il me rappelle l'ensemble de mon travail intérieur qui avance petit pas
par petit pas, sans urgence. Tous ces minuscules morceaux de ciel, de
terre, de rochers, de personnages, de fleurs, d'édifices sont en
constante analogie avec les fragments de mon ego, de mon coeur ou de mon
âme. Il m'arrive de passer une semaine entière (à temps perdu, c'est
sûr) à refaire un ciel avec tous ces petites pièces tout à fait
semblables et toutes si différentes. Les nuages sont des facilitateurs
de reconstruction de ciel, ils délimitent des espaces plus faciles à
rassembler, ils dynamisent le ciel trop vaste, trop bleu de certaines
photographies. La fluidité des rivières ou de la mer me rapprochent de
mes émotions tranquilles ou agitées. Les rochers ou les montagnes à
remonter me renvoient à la solidité, même si incertaine, d'une nouvelle
confiance en moi-même.
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