lundi 23 septembre 2013

Message du 13 novembre 2011

Voici ce qu'un ami m'écrivait récemment après avoir lu mes derniers messages:
"J’ai de la difficulté avec le concept de féminité. J’ai déjà lu sur les concepts d’anima et d’animus et à l’époque cela m’avait éclairé. Mais maintenant je ne sais plus quels qualificatifs rattacher à chacun de ces concepts pour y voir clair. As-tu sur ton blog ou ailleurs des précisions sur ce tu nommes la féminité.
Par exemple :  Est-ce que la tendresse, la compassion sont des sentiments féminins ou masculins ou sans aucune référence avec cette dualité' Sont-ils simplement des sentiments humains et même présents chez les animaux?"
Bonnes questions ! 

Nous vivons dans un monde de dualité.  Mais les différences  ne s'opposent pas nécessairement dans le sens d'être en lutte, en compétition pour la meilleure place. Est-ce que le jour, yang, chaud, lumineux, si différent de la nuit est meilleur ou moins bien que la nuit, yin, froide, sombre?

Jung avait bien enrichi notre réflexion en proposant ses concepts d'anima et d'animus.  Il mettait en lumière le fait que les hommes ont un côté féminin, leur anima.  Et que les femmes ont un côté masculin, leur animus. L'anima et l'animus s'ajoutent à la personnalité masculine ou féminine sans que rien ne soit perdu. Ainsi être un humain accompli, c'est pouvoir danser de l'un à l'autre avec bonheur, sans rejet d'aucun aspect de la vie de chacun.

Quand un homme cuisine, il est dans sa féminité. Une femme aussi. Quand une femme travaille, elle est masculine.  Un homme aussi.  Un travail peut être plus féminin qu'un autre.  Être psychologue est plus féminin que construire des édifices. Les femmes peuvent construire des maisons, des ponts, elles assument leur masculinité dans ce métier mais pas plus que lorsqu'elles sont coiffeuses. En psychologie aussi des ponts sont construits, des royaumes sont conquis, mais ils sont intérieurs, subtils. Ils peuvent être tout aussi solides mais on ne les voit pas.  Ils se construisent mieux avec la compassion. la psychologie est donc une occupation plus féminine que la construction. Quand une femme intervient en psychologie, elle est tout de même dans sa masculinité. C'est le métier qui est plus féminin, pas la personne.

Le mot féminité renvoie encore trop souvent au stéréotype de la femme, belle, douce, bonne, tendre. En fait, il y a chez les femmes tout un côté fort, endurant, puissant, méchant même.  La féminité se compose de toutes sortes d'élements différents. Il y a en la déesse, une Kali, la tueuse, une Diane, la chasseresse, une Aphrodite, l'amoureuse, une Madonne, la mère. Tout existe en même temps.
La tendresse et la compassion sont des sentiments humains et féminins, non réservés à une moitié de l'humanité. À mon avis, les animaux les  éprouvent également, j'imagine d'une façon un peu différente. 
Je continue demain. Si vous n'êtes pas membre de mon blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaire. Mais, si vous voulez me les faire parvenir, c'est à l'adresse suivante: taralou@videotron.ca

23 septembre 2013 :C'est aussi  à la même adresse que vous pouvez demander plus de renseignements sur ma formation en médiumnité et sur le prochain Rituels de guérison des 23-24 nobvembre.

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