La sexualité horizontale ou
génitale : L’ouverture à l’amour passionnel.
L’amour passionnel est un
amour de souffrance, c’est un mouvement violent, impétueux vers l’autre, ou plus
exactement vers l’objet de son désir. Il n’admet aucune contrainte, pourtant
il en rencontre tant et tant. C’est une étape nécessaire et souhaitable qui
permet de faire l’apprentissage du plaisir brut, enracinant. Mais, celui-ci appelle à s’affiner avec
le temps.
La sexualité n’est pas la génitalité. Elle passe par là, mais n’est pas limité à ce lieu
énergétique. La recherche de relâchement de tension sexuelle réprime l’énergie
orgasmique, fait mourir tranquillement (ou rapidement) le vrai désir.
La sexualité intimiste ou
cardiaque : Apprendre l’ouverture à tout, le sucré comme l’amer.
L’énergie monte jusqu’au cœur
physique et les larmes se présentent spontanément, impossibles à retenir. À
travers l’expérience d’orgasmes qui nous font pleurer, on découvre ce goût
particulier qu’offre un cœur ouvert. On apprend à y revenir. Et l’amour pour la
personne avec qui on partage cette énergie sexuelle ascendante se charge de
plus de maturité, de moins d’attentes, de plus d’acceptation de ce qui est.
C’est l’amour patient.
« Non seulement nos relations, mais la vie même comporte des chocs
soudains et des coups. Nos
espérances les plus chères s’effondrent; c’est dans leur nature. Les merveilles
les plus inattendues sont à portée de main. C’est aussi dans leur nature. En
refusant de goûter l’amer comme le miel, nous refusons de faire partie de
l’ineffable nature de l’amour même. » (Shoshanna, Brenda. Le zen et l’art de tomber amoureux,
Éditions de La Table Ronde, Paris, 2004, page 160.)
La sexualité verticale ou sacrée : L’ouverture au
divin.
« L’orgasme
n’est pas un relâchement de tension, c’est une célébration. » (Osho)
« Voici le sens de l’orgasme : votre énergie, jusque là
paralysée, se met à fondre, entre dans l’unité de l’univers, vous devenez un
avec les arbres, avec les étoiles, avec toutes les femmes et tous les hommes,
avec les roches, avec la nature entière.
Pour juste un petit moment. Mais, dans ce moment, s’ouvre la conscience
du sacré, du Tout ou du Un parce que ce moment vient de l’entièreté des
choses. » (Osho, Bhagwan Shree Rajneesh)
Pour un moment, la séparation s’efface …
Aucun commentaire:
Publier un commentaire