De nombreuses synchronicités me ramènent à une même pensée de ce temps-ci. Le temps est venu de trouver des réponses aux multiples questions que je me pose. Le temps est venu de me souvenir que j'ai déjà toutes les réponses en moi et que je pose trop souvent des questions sans vraiment attendre de réponses. Des questions se répètent, me hantent et me tarabustent. Le manque à saisir leur sens caché, ou même leur sens bien visible, créent de la peur en moi. Je pensais en avoir fini avec tous ces manques à me répondre. Je pensais en avoir fini avec cette mauvaise habitude de ne pas m'investir dans certaines réponses évidentes. La peur se poursuit pourtant sur une de mes plages intérieures et je ne m'avance pas vers un certain bord de mer à ce moment précis de ma vie. Pourquoi ? Lequel ? Comment j'arrive à ça ? Et comment définir ce "ça"? Où est passé la poésie des réponses ce matin?
Et pourtant, j'avance et j'ose sur bien d'autres plages. Quels sont les lieux abandonnés de mon monde intime et comment j'arrive à les abandonner si bien? Un rêve, la nuit passée: une femme me demande avec insistance si Louis est mort. Je ne connais pas de Louis mais je me reconnais dans la requête de cette femme et dans cette façon qu'elle a de se remettre entre mes mains et d'attendre de moi une solution. Je veux savoir qui est mort ou si cette partie de moi est bien morte. Comment vivre avec sa mort si elle a eu lieu? Comment vivre avec cet aspect de la vie que je me refuse à affronter?
Je sais mieux formuler mes questions esentielles. Est-ce que j'arriverai à m'engager dans mes réponses essentielles ? À élaborer mes prochaines solutions ? Et à aller nager dans le haut de la vague sur cette plage où le brouillard devrait se lever incessamment ?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire